Alors que nous réfléchissons à la COP16 à Cali, en Colombie, une chose est claire : notre relation avec la nature est à un tournant décisif. Les engagements pris lors de la conférence de l’année dernière Sommet de Montréal – y compris l’objectif ambitieux de consacrer 200 milliards de dollars par an d’ici à 2030 à la protection de la biodiversité – a souligné l’urgence de réaliser des progrès réels.
Les entreprises prennent également conscience du fait que plus de la moitié du PIB mondial dépend « fortement » ou « modérément » de la nature. Ces 50 % du PIB fournissent les biens et services essentiels dont nous dépendons tous et sans lesquels les 50 % restants ne peuvent pas fonctionner. Les pénuries d’eau, la déforestation à grande échelle et la dégradation des sols ont un impact négatif sur les résultats. Les risques naturels sont des risques commerciaux.
Toutefois, la COP16 a révélé des lacunes dans l’engagement financier concret du secteur privé, ainsi qu’un manque de cadres unifiés pour suivre et mesurer les progrès réalisés en matière d’agriculture régénératrice et d’amélioration de la biodiversité.
À travers les discussions avec les dirigeants de l’industrie, les représentants des gouvernements et les experts de terrain, la COP16 a démontré un fort désir d’action immédiate, même si les entreprises attendent des cadres clairs et normalisés pour soutenir leurs investissements à long terme dans la nature.