La Côte d’Ivoire produit 40 % de l’offre mondiale de cacao. L’expansion de la culture du cacao et l’extraction des ressources par les communautés locales sont reconnues comme les principales causes de la déforestation.
Les revenus relativement faibles des agriculteurs limitent leur accès à une alimentation fiable, à l’eau potable et à l’éducation, ce qui les pousse à la déforestation pour générer davantage de revenus. En outre, la précédente « loi forestière » a fortement dissuadé les producteurs d’installer des arbres. Pour relever ces défis, de nouveaux « codes forestiers » ont introduit des changements majeurs en ce qui concerne le régime foncier et le droit aux biens. Toutefois, la plupart des agriculteurs ne savent toujours pas comment les pratiques forestières durables peuvent améliorer leur vie.
Toute solution durable dans le domaine du cacao nécessite l’amélioration des moyens de subsistance parallèlement à la restauration des écosystèmes. Depuis 2019, grâce à des programmes d’agroforesterie et d’entrepreneuriat féminin, PUR et Cargill se sont concentrés sur la reforestation au niveau des exploitations agricoles tout en pilotant des solutions économiques potentielles pour lutter contre la pauvreté.