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À propos de la Colombie
Depuis 2014, nous aidons les petits agriculteurs qui dépendent de la production de café à régénérer les écosystèmes et à créer des communautés résistantes au changement climatique.
Aider les petits exploitants agricoles à faire face au changement climatique tout en luttant contre l'érosion des sols et les phénomènes climatiques extrêmes.
Depuis 2014, nous aidons les petits agriculteurs qui dépendent de la production de café à régénérer les écosystèmes et à créer des communautés résistantes au changement climatique.
Au cours des deux dernières décennies, la déforestation incontrôlée due à l’expansion de l’agriculture dans les montagnes de Cauca et de Nariño s’est traduite par des parcelles de forêt fragmentées présentant une faible continuité écologique et des pénuries d’eau douce pendant les périodes sèches.
Les exploitations de café sont situées sur des pentes abruptes et sont très vulnérables à l’érosion des sols, aux glissements de terrain et à la prolifération de parasites et de maladies favorisés par un climat déréglé. Les petits exploitants agricoles manquent de connaissances sur l’incorporation et le reboisement d’espèces diversifiées et endémiques. La biodiversité dans les systèmes d’ombrage préexistants était limitée aux bananiers et aux espèces Gravilea et Inga.
Grâce à un soutien technique solide et à de bonnes pratiques agricoles, les projets sont conçus pour améliorer les connaissances des agriculteurs en matière d’agroforesterie et de pratiques de restauration, de diversification des revenus et de sécurité alimentaire.
Des outils sont fournis aux agriculteurs et aux communautés locales afin qu’ils se sentent capables de poursuivre les pratiques mises en œuvre, en veillant à ce que la restauration des forêts soit une activité rentable au fil du temps.
La conversion du café cultivé au soleil en café cultivé à l’ombre est fondamentale pour créer une chaîne d’approvisionnement en café plus résistante.
Les agriculteurs comprennent les effets du changement climatique ; l’ensoleillement direct affecte la production de café et facilite le développement des parasites et des maladies.
Ils veulent préserver l’intégrité de leur environnement en protégeant les parcelles les plus escarpées, les cours d’eau et les forêts. En complétant les paysages et les parcelles de café existants par des haies, les terres dégradées sont restaurées avec des espèces forestières indigènes, et la qualité et la quantité de café sont préservées.
Depuis 2014, le projet Cauca y Nariño aide les petits producteurs de café à faire face au changement climatique tout en luttant contre l’érosion des sols et les phénomènes climatiques extrêmes. Par le passé, les paysages de culture du café dans les cordillères colombiennes étaient confrontés à une déforestation incontrôlée due à l’expansion de l’agriculture, à l’augmentation des températures, aux sécheresses et aux fortes pluies.
La mise en œuvre par le projet de pratiques agroforestières dans les paysages de café a permis de prévenir la déforestation. Les ravageurs et les maladies qui affectent les rendements du café, la perte de biodiversité, la réduction de la pollinisation et les ressources en eau sont traités tout en favorisant l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à celui-ci.
Le projet Cauca Caficultura Forestal a été créé en 2019 pour soutenir les petits exploitants agricoles confrontés à l’érosion des sols et aux phénomènes climatiques extrêmes. Ce projet se concentre sur des parcelles de café plus anciennes dans une région montagneuse où les bassins versants et les paysages de culture du café ont été menacés par une déforestation incontrôlée due à l’expansion de l’agriculture.
Extension du projet Cauca y Nariño, Cauca Caficultura Forestal consiste à mettre en œuvre des pratiques agroforestières dans les systèmes de culture du café, en s’attaquant aux mauvaises conditions agricoles, aux maladies et ravageurs réguliers qui affectent les rendements du café, à la perte de biodiversité, à la réduction de la pollinisation et de la lutte naturelle contre les ravageurs, ainsi qu’au manque de ressources en eau. Les agriculteurs sont soutenus dans leur adoption des principes biologiques et agroécologiques.