Reboiser les zones affectées par la déforestation, la dégradation des sols et le reboisement en monoculture.
En 2009, le projet Plant for the Future a été lancé en Transylvanie pour aider les associations de propriétaires fonciers à reboiser durablement les zones touchées par la déforestation, par la dégradation des sols et le reboisement en monoculture.
Les propriétaires fonciers locaux ont souvent du mal à régénérer leurs terres en raison des coûts élevés d’entretien et du manque de soutien public.
Coordonné localement par le Mihai Eminescu Trust (MET), ce projet en Transylvanie a été lancé en 2009 pour lutter contre l’érosion des terres, la perte de la biodiversité et l’adaptation des forêts au changement climatique en plantant diverses essences indigènes. Les écoles et les communautés locales ont également été invitées à participer aux activités de plantation dès les premiers jours afin de sensibiliser la population de la région à l’environnement.
Le projet Plant for the Future est sur le point d’atteindre les 2 000 000 d’arbres plantés avec PUR. Dans le but d’accroître encore l’impact du projet, le MET et PUR étudient la possibilité de mettre en place un plan de certification des émissions de carbone dans le cadre du projet.
Une étude de faisabilité est déjà en cours dans le but de comptabiliser le carbone déjà capté, de déterminer le potentiel de captage futur et d’évaluer l’additionnalité du projet.
Afin de faire participer les associations de propriétaires fonciers et les autorités forestières au processus de certification carbone, une formation a été donnée lors d’une visite régulière sur le terrain en 2022.
Dans le département de Harghita, plusieurs parcelles appartenant à une église locale étaient auparavant laissées à l’abandon sous forme de pâturages inutilisés.
En 2019, une initiative a été lancée pour reboiser ces champs et les transformer en terres boisées. 20 000 arbres ont été plantés sur 5 hectares. On compte parmi les espèces plantées l’épicéa commun, le sycomore, le mélèze d’Europe et le cerisier sauvage.
Les parcelles seront sous la surveillance des autorités forestières locales, avec un suivi annuel pour évaluer le taux de survie jusqu’à ce que le « statut d’autonomie » soit atteint. Ce statut est déclaré lorsque la hauteur moyenne de l’arbre est de 1,2 mètre et que 80 % du sol est couvert.
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