Mise en œuvre d'activités de restauration des paysages et d'agroforesterie en Thaïlande.
Thamma Raksa – qui se traduit par « La nature est le remède » – est un projet actif dans les provinces de Chumphon et de Ranong, ainsi que dans la région d’Isaan, depuis 2010, qui vise à remédier aux conséquences de l’irrégularité des conditions météorologiques, tout en offrant des possibilités de revenus supplémentaires aux agriculteurs.
En Thaïlande, la monoculture extensive et la déforestation dues au développement des cultures commerciales, telles que le riz thaïlandais au jasmin, ont entraîné une grave dégradation de ce point chaud de la biodiversité.
En mettant en œuvre des activités de restauration des paysages et d’agroforesterie, le projet Thamma Raksa soutient les producteurs de riz, de café et de caoutchouc dans la lutte contre la dégradation des sols et les événements climatiques extrêmes. Ce projet vise à remédier aux conséquences de l’irrégularité des conditions météorologiques, des inondations et des sécheresses, tout en offrant aux agriculteurs des possibilités de revenus supplémentaires.
La riziculture durable (SRI) est considérée par beaucoup comme « la meilleure méthode de riziculture » sur le plan économique et environnemental, avec un rendement élevé et de faibles émissions de méthane. Cependant, le SRI peut s’avérer difficile à mettre en œuvre en raison de la nécessité d’irriguer, ce qui coûte souvent aux petits riziculteurs plus que ce qu’ils peuvent gagner en un an.
Pour aider les riziculteurs thaïlandais à assurer leur viabilité à long terme, nous avons commencé à mettre en œuvre des pratiques agricoles régénératives après de nombreuses années de collaboration avec les riziculteurs, les agronomes locaux et les universitaires.
Un projet rizicole durable a été mis au point grâce à des études pilotes approfondies et à des travaux sur le terrain, y compris la collecte quotidienne de données sur des indicateurs de performance clés. Dans le cadre du processus de conception, nous avons augmenté notre impact sur la biodiversité en plantant un modèle agroforestier à strates multiples, comprenant des cultures racines, des légumes, des plantes vivaces, des arbres fruitiers et des arbres à bois, ainsi que six espèces différentes de cultures de couverture.
En un an, les bénéfices réalisés grâce à cette pratique agricole régénératrice ont été 18 fois supérieurs à ceux de la riziculture biologique conventionnelle. Grâce à ce nouveau modèle de production, les agriculteurs peuvent désormais s’offrir des systèmes d’irrigation durables, ce qui les aide à pratiquer une riziculture à faible émission de carbone tout en ne s’endettant pas.
Trente-six espèces ont été plantées dans un modèle agroforestier à strates multiples.
L’équipe PUR surveille la croissance des arbres sur les sites de nos projets.
L’équipe de PUR chargée des données dispense une formation locale à nos équipes sur le terrain afin qu’elles puissent suivre et contrôler les données dans le cadre de nos projets.
Les agriculteurs participent régulièrement à des activités de socialisation et de formation.
Notre projet Thamma Raksa : Mangrove a été mis en place en 2018 à Ranong, en Thaïlande. Il soutient une communauté de pêcheurs et de villageois dans la lutte contre la dégradation des écosystèmes vitaux de mangrove – en atténuant l’érosion côtière, en régénérant les écosystèmes, en augmentant la sécurité alimentaire et en séquestrant le carbone.
Les mangroves ont souffert du développement intensif des élevages de crevettes dans les années 1990. En outre, d’autres pratiques de pêche intensive ont entraîné une dégradation considérable de la biodiversité marine.
Le projet « Mangrove » de PUR en Thaïlande consiste à replanter des mangroves au sein de la communauté – en soutenant et en amplifiant les initiatives de restauration lancées par les pêcheurs locaux il y a dix ans, mais qui n’ont pas eu les ressources financières nécessaires pour maximiser leur impact.
Afin de régénérer les écosystèmes marins et d’atténuer le réchauffement climatique, PUR encourage les communautés côtières à planter des arbres de mangrove et à développer des projets d’agroforesterie à terre.
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