Les activités communautaires complémentaires sont des composantes essentielles des projets agroforestiers en Côte d’Ivoire, afin d’assurer la pérennité des arbres plantés dans les cacaoyères et d’améliorer les conditions de vie des producteurs. Examinons les quatre principales activités mises en œuvre par PUR.
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Agroforesterie du cacao et activités d'intérêt communautaire
PUR développe des projets agroforestiers communautaires en Côte d'Ivoire afin de garantir un impact à long terme et de lutter contre la déforestation.
Des activités complémentaires nous aident à mettre en œuvre des projets d’agroforesterie à long terme
La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur de cacao au monde, avec une distribution d’environ 2 millions de tonnes par an.
Pourtant, les projets d’agroforesterie en Côte d’Ivoire sont mis en œuvre dans un contexte agricole difficile, où les producteurs de cacao luttent pour obtenir le revenu minimum vital. Ils ne gagnent actuellement en moyenne que 54 cents par jour, et l’instabilité du marché du cacao contribue à leur précarité. Pour améliorer leurs revenus, les producteurs se tournent souvent vers la déforestation afin d’augmenter leur surface de production commerciale de cacao. En conséquence, environ 150 000 hectares de forêt primaire disparaissent chaque année en raison de l’expansion des champs de cacao.
Pour éviter cette destruction, nous aidons les producteurs de cacao à développer des projets d’agroforesterie dans leurs parcelles, ce qui permet d’améliorer la santé des sols et les conditions de vie, tout en évitant la déforestation future. Pour assurer le succès à long terme de nos projets d’agroforesterie, nous développons également des activités communautaires complémentaires au-delà de la plantation d’arbres. Il s’agit d’une approche pratique pour s’assurer que les producteurs ne reviennent pas à la déforestation pour augmenter leurs revenus, malgré le potentiel positif des pratiques agroforestières.
Avant de développer ces activités complémentaires, nous réalisons des études de faisabilité au sein des communautés locales afin d’identifier les initiatives appropriées à développer en plus de l’agroforesterie.
« Avant de mettre en place un projet d’agroforesterie avec des coopératives, nous réalisons une étude de faisabilité approfondie ». -Constant Adingra, chef de projet en Côte d’Ivoire
1. L’apiculture
Dans certaines communautés, nous développons des projets d’apiculture qui visent à fournir un revenu supplémentaire aux producteurs de cacao grâce à la vente de miel sur le marché local.
Pour commencer, les agriculteurs reçoivent une formation adéquate à l’apiculture dispensée par des experts techniques, qui leur fournissent le matériel nécessaire à la poursuite de leurs activités. Nous les aidons ensuite à comprendre le marché local du miel pour commercialiser leurs produits.
2. Fourneaux améliorés
Dans les zones rurales de Côte d’Ivoire, les poêles conventionnels consomment des quantités excessives de bois, émettant beaucoup de fumée et augmentant la pression sur les ressources limitées en bois de chauffage.
C’est pourquoi, lors de la mise en œuvre de nos projets d’agroforesterie, nous développons également des initiatives locales visant à construire des fourneaux améliorés et « propres », afin de réduire la consommation de bois de chauffage et d’éviter la déforestation ou la coupe précoce des arbres agroforestiers. Ces nouveaux poêles génèrent également moins de fumée, ce qui crée un environnement domestique plus sain tout en contribuant à réduire les coûts du bois de chauffage.
Cette initiative est principalement menée par des femmes, qui sont formées à la construction de fourneaux à partir de matières premières locales. L’objectif est de permettre aux femmes d’acquérir de nouvelles compétences précieuses, de fabriquer leurs propres fourneaux améliorés et de développer des opportunités commerciales au sein de leur communauté.
« Les femmes sont importantes lorsqu’il s’agit d’améliorer les conditions de vie des producteurs. Il est prouvé que les femmes des zones rurales bénéficient directement au ménage. Une femme formée aujourd’hui est capable de développer des revenus supplémentaires et d’améliorer les conditions de vie de son foyer » -Constant Adingra, chef de projet à l’Institut de l’agriculture et de la pêche de l’Union européenne. Côte d’Ivoire
3. Soutenir l’esprit d’entreprise des femmes
Nous développons actuellement le projet « Beyond Trees » avec Empow’her pour encourager les femmes à devenir entrepreneurs. Ils sont formés à différentes compétences commerciales, telles que la comptabilité de base et l’accès à de nouveaux marchés. Cette initiative est divisée en quatre phases : une phase d’idéation, une phase de formation, une phase de compétition et la sélection du projet.
4. Développer des compétences qui permettent aux communautés agricoles de se prendre en charge grâce à la création de pépinières locales.
Enfin, le développement de pépinières locales crée des opportunités d’emploi et aide les communautés à s’approprier cette partie importante de nos projets d’agroforesterie. Les femmes jouent un rôle majeur dans la conception, l’installation et l’entretien de ces pépinières, ce qui leur permet de générer des revenus supplémentaires.
Les agriculteurs sont au cœur de tous les projets de PUR
Chacune de ces activités complémentaires autour de nos projets d’agroforesterie – que nous développons directement avec les communautés agricoles, les producteurs et les coopératives – vise à améliorer les conditions de vie rurale des petits exploitants agricoles en Côte d’Ivoire.
Il est essentiel que nos projets soutiennent des conditions de vie durables pour les producteurs, car l’implication des communautés locales est essentielle pour la pérennité de nos projets d’agroforesterie et constitue l’un des principaux facteurs de différenciation du modèle de PUR.
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